Anthropogonie, n. f. : 1. Récit organisé, de nature mythique, relatant l’origine et l’histoire primitive de l’humanité. 2. Etude de l’apparition et de l’évolution de l’espèce humaine.
Anthropogonique, adj. inv. : relatif aux anthropogonies.
Ceci est mon site de thésard en phase terminale qui a essayé de synthétiser en 450 pages et quelques annexes une vingtaine d’années de réflexions et, peu à peu, de recherche, sur l’évolution humaine, la manière dont on l’imagine et souvent la fantasme, et les usages pratiques ou idéologiques qui en sont faits, avec une prédilection pour les questions liées à l’alimentation et à son acquisition.
J’ai obtenu en 2017 un Master de littératures comparées sur le thème des mythes associés à l’évolution humaine, consistant notamment en une relecture, à la lumière des données anthropologiques, de quelques conceptions prométhéennes de l’évolution humaine (le « mythe de l’homme nu », physiquement fragile, sans griffes ni crocs, auquel Prométhée apporte le feu pour le sauver…).
Après de longues péripéties, j’ai rendu le tapuscrit de ma thèse élaborée sous la direction de Françoise Graziani, Professeure en littératures comparées à Université de Corse et la codirection de Philippe Pesteil, Professeur d’anthropologie à Université de Bretagne Occidentale, au sein de l’UMR CNRS LISA de l’Université de Corse. La thèse est intitulée :
Entre mythe et science : débats sur la représentation des origines et de l’évolution de l’humanité dans la littérature scientifique contemporaine.
J’y parle de niveau trophique humain, de chasse, de pêche et de collecte, de division du travail, à travers quelques controverses qui ont opposé les anthropologues depuis 1968 et la parution du livre Man the Hunter. La soutenance est prévue en décembre 2025.
Outre ce site, j’ai fait aussi de la vulgarisation du temps où Twitter était encore Twitter sous forme de threads dont vous trouverez une liste ici, que je reprendrai peut-être, à moins que je ne me concentre sur ce site.
Depuis 2020, je collabore un peu au programme de recherche ALEPH2020 portant sur les problématiques liées à l’élevage, et j’espère avoir désormais un peu plus de temps pour y travailler.