Affirmations : autour des capacités de chasseurs des humains au paléolithique

Les australopithèques et Homo habilis étaient des charognards. Ca infirme l’hypothèse de l’hominisation par la chasse.

L’hypothèse de l’hominisation par la chasse suppose que les caractères humains aient été développés en réponse aux besoins spécifiques liés à la chasse. Or, si les pré-humains et les premiers humains avaient été déjà chasseurs, il n’aurait pas été nécessaire de développer ces caractères. C’est bien parce que l’on a une trajectoire charognards passifs > charognard actifs > chasseurs que l’on peut émettre l’hypothèse de l’hominisation par la chasse. Et l’acquisition des caractères humains semble très bien corrélée à la part croissante que prend la chasse dans les activités humaines. Il faut en revanche inclure le charognage actif dans le processus. L’hominisation ne se fait pas exclusivement par la chasse, d’autres comportements (dont le charognage) ont pu y participer.

Les humains au paléolithique étaient charognards, comme l’a démontré Binford. Il n’y avait donc pas d’avantage à être grand et costaud (notamment Claudine Cohen)

Deux erreurs :
Seuls les premiers humains sont majoritairement charognards. Ce n’est plus le cas à partir d’Homo erectus, même si le comportement charognard n’a jamais été totalement perdu.
Le charognage des premiers humains est devenu très vite un charognage actif, consistant à chasser des carcasses les autres charognards, et même les prédateurs. Il est donc très utile d’être grand et costaud, parmi d’autres compétences.

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